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Euro-2025: faillite offensive et mentale mais des jeunes solides, les Bleues toujours décevantes

13h22 CEST

20/07/2025

Une faillite offensive et de nouveau mentale mais aussi la création d'un groupe jeune et plus soudé... Les Bleues ont des leçons à retenir de cet Euro en Suisse, qui s'est terminé encore une fois par une désillusion.

"Nous sommes des challengers, des outsiders", ont répété Laurent Bonadei et les joueuses depuis des mois et même encore après une phase de groupes pleinement réussie, comme pour s'enlever une pression.

Mais cette méthode mentale a failli, comme l'attaque qui avait brillé lors des trois premiers matches. Malgré ce nouvel échec cuisant en quart de finale comme lors de la Coupe du monde en 2023 et lors des JO en 2024, les Bleues veulent retenir du positif de cette élimination par l'Allemagne aux tirs au but (1-1, t.a.b 6-5).

. Le plafond de verre imbrisable

"On peut le dire, puisqu'on n'a pas passé ce quart de finale, donc on continuera à travailler pour justement un jour le briser. C'est encore une série de tirs au but, comme on l'avait vécue aussi en Australie en quart de finale", a réagi Laurent Bonadei, après cette élimination encore plus frustrante que la défaite face au Brésil en quarts de JO.

Mais le coach, qui a fait appel au préparateur mental Thomas Sammut depuis sa prise de fonction en octobre, affirme qu'il n'y a pas de problème mental.

"Je ne pense pas qu'il y ait un problème psychologique. Il y a aussi des adversaires qui ont de la qualité et qui font que quand on arrive à ce niveau-là, ça devient de plus en plus dur et ça se joue sur les détails", a-t-il affirmé devant la presse.

Et les joueuses ont eu exactement le même discours devant les médias. Un blocage en quart de finale ? "Non ça n'a rien à voir, il manque pas grand chose, on a eu deux buts refusés pour hors-jeu, on ne peut pas parler de blocages mentaux, l'Allemagne a fait un match avec de l’agressivité et de la combativité", a poursuivi la capitaine Griedge Mbock, comme Sakina Karchaoui quelques instants avant.

Mais, même avec un travail de plusieurs mois avec l'un des meilleurs préparateurs mentaux dans le domaine, elles ont sombré totalement. Malgré cela, Mbock veut croire en l'avenir: "J'y crois sinon cela ne sert à rien de continuer car on un groupe prometteur".

. Un groupe renouvelé avec des jeunes au rendez-vous

"Oui, il y a beaucoup de choses positives à retenir, on un groupe jeune qui apprend, on continue de progresser, tout n'est pas à jeter, c'est le moment de rester ensemble", a réagi la capitaine Griedge Mbock, le regard dans le vide.

A longueur de conférences de presse pendant plus deux semaines en Suisse, les Bleues ont souligné un nouvel état d'esprit de groupe, différent encore des années précédentes: sans les cadres emblématiques Wendie Renard, Eugénie Le Sommer, Kenza Dali mais avec de jeunes joueuses comme Alice Sombath, Thiniba Samoura, Melween N'Dongala, Lou Bogaert (21 ans).

Elles ont toutes été au rendez-vous en particulier Alice Sombath, solide lors de la phase de groupes et au moment de son entrée samedi soir, même si elle a manqué le dernier tir au but. Mais ce renouvellement n'aura finalement rien apporté de plus dans les moments charnières, là où les Bleues auraient eu besoin d'insouciance et d'un supplément d'âme.

"Cette équipe a bien évolué depuis quelques mois, elle progresse, elle a donné beaucoup d'espoir", a voulu insister Bonadei, sous contrat jusqu'à la Coupe du monde en 2027. "Je reste satisfait malgré tout de l'expérience qu'ont pu acquérir les jeunes parce qu'elles ont eu du temps de jeu dans cet Euro", a-t-il expliqué.

. Une attaque éteinte au pire moment

La comparaison est saisissante: à dix, les attaquantes allemandes Jule Brand, Klara Bühl et Giovanna Hoffmann ont montré un visage de combat et de persévérance, bien loin de celui des joueuses offensives françaises. Trop discrètes, n'arrivant pas à faire la différence hormis sur le but refusé pour hors-jeu de Delphine Cascarino, elles ont failli au pire moment. Ses deux autres coéquipières Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani n'ont pas réussi grand chose de plus face à une équipe en infériorité numérique pendant quasiment 120 minutes.

Considérées comme des attaquantes de classe mondiale et en feu lors de la phase de groupes (11 buts, neuf buteuses), elles ne se hissent jamais au niveau aux moments les plus importants.

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